Chez e-graine, les animateur·ices s’épanouissent tout en traitant d’enjeux systémiques

Caroline est animatrice chez e-graine IDF à l’antenne Nord-Ouest. Arrivée au mois de mars dans l’association, elle nous raconte la richesse de son parcours et sa vision de la pédagogie active.

Peux-tu te présenter et nous parler de ton parcours ?

J’ai 45 ans et je suis mère de deux filles de 23 et 25 ans. J’ai commencé ma carrière dans l’animation populaire à 16 ans avec les Scouts de France. Par la suite, je me suis professionnalisée en obtenant l’équivalent du CPJEPS et j’ai travaillé pendant quatre ans dans un centre socioculturel à Pontoise. En 2006, pour des raisons financières, je suis devenue ambulancière, une profession que j’ai exercée pendant 15 ans tout en continuant l’animation pendant les vacances scolaires. Après une reconversion professionnelle due à des problèmes de santé, je suis revenue à ma première passion, l’animation. Je suis actuellement en cours de validation des acquis de l’expérience (VAE) pour obtenir le BPJEPS.  J’ai découvert e-graine par hasard en voyant une annonce et, après une discussion enrichissante avec l’équipe Nord-Ouest, j’ai décidé de rejoindre l’aventure.

Que fais-tu chez e-graine ?

Parmi les activités qui sont les miennes chez e-graine, j’apprécie particulièrement le parcours « Fais pas genre » qui fait appel à l’esprit de coopération et à la créativité des publics. J’aime aussi les projets de participation citoyenne, comme celui avec le groupe interacteur de Trappes, en coopération avec Terravox. Le projet Ma Communauté Circulaire (MCC) est un projet de participation citoyenne qui a pour objectif d’engager les habitant·es sur la thématique de l’économie circulaire et de l’amélioration du cadre de vie. Connaissant bien les problématiques de Trappes, j’ai trouvé intéressant de tisser des liens et de désamorcer les rencontres avec les bailleurs.

En quoi cette expérience chez e-graine enrichit-elle ton parcours ?

L’animation dans des centres de loisirs peut parfois manquer de passionné·es, mais chez e-graine, on propose aux animateurs de s’épanouir tout en traitant des enjeux importants comme l’écologie et les causes sociales. Cela donne un sens plus profond à leur métier. J’apprécie particulièrement l’utilisation de l’Éducation à la Citoyenneté Mondiale comme levier de sensibilisation sur des thématiques, comme l’écologie et les causes sociales, qui me correspondent bien. Ma pratique au sein de l’association me permet également de réactualiser mes connaissances sur les publics et les attentes actuelles, notamment des adolescents qui ont bien changé depuis mes débuts, avec le développement des technologies par exemple.

Un conseil pour les jeunes qui voudraient devenir animateur·ices ?