1. Accueil
  2. Projet
  3. APPEL D'OFFRE : Consultance - Transformation du mouvement e-graine

APPEL D’OFFRE : Consultance – Transformation du mouvement e-graine

20 Oct 2025

Appel d'offre - evaluation externe du programme ECM

Présentation générale

1- Le mouvement e-graine

e-graine est un mouvement d’éducation populaire qui promeut l’éducation à la citoyenneté mondiale en France métropolitaine. Le mouvement compte aujourd’hui 7 associations régionales qui se rassemblent autour d’une Union nationale.

Le projet associatif d’e-graine, « accompagner l’engagement citoyen », date d’octobre 2021 et est en cours de mise à jour pour une validation espérée au mois de décembre 2025.

En 2022, le mouvement e-graine a adopté un projet éducatif afin de formaliser son appréhension de l’éducation à la citoyenneté mondiale comme référentiel de ses activités éducatives, affirmer son ancrage dans l’éducation populaire, souligner l’enjeu du renforcement des compétences psychosociales et participer plus amplement à sa promotion de l’éducation à la citoyenneté mondiale en France.

Entre 2022 et 2023, le mouvement e-graine a défini 4 axes thématiques afin de préciser la finalité de transformation sociale de nos actions et renforcer nos positionnements politiques :

    • UNE TRANSITION ÉCOLOGIQUE PLUS JUSTE : accélérons l’adoption de modes de vie plus sobre et conviviaux.
    • UNE ÉCONOMIE PLUS VERTUEUSE : engageons-nous vers une économie au service du bien commun.
    • UNE DÉMOCRATIE PLUS PARTICIPATIVE : participons à la vie de la cité.
    • DES SOCIÉTÉS PLUS INCLUSIVES : construisons des sociétés inclusives et développons les solidarités locales et internationales.

Composition : 

La première association e-graine est née en 2006 en Île-de-France. En 2011, les membres de l’association ont fait le choix d’un développement national. Après l’essaimage du projet associatif dans 3 nouvelles régions et la conduite d’un diagnostic organisationnel, les associations e-graine ont créé l’Union des associations e-graine en 2016. Chaque association e-graine est membre de l’Union des associations e-graine (Union e-graine) et cette association cœur réseau est administrée par un·e représentant·e de chaque conseil d’administration local au sein de l’Assemblée Générale. Depuis, le réseau, soutenu par le Fonds Social Européen et l’Agence française de développement s’est densifié par la création de 3 nouvelles associations, ces associations se sont elles-mêmes fortement développées, ont créé des antennes territoriales (ou sont en réflexion pour) et ont participé à la création de nouvelles organisations spécialisées, fruits de leur innovation sociale (Faireprod, Terravox, La Maison des Alternatives, Savoir Devenir, Le Laboratoire d’Initiatives Alimentaires).

Ainsi, les associations e-graine sont implantées en :

  • ÎLE-DE-FRANCE : structuré autour de 3 antennes (Grand Paris, Nord-Ouest, Sud-Est), bureaux à Paris, Évry et Triel-sur-Seine.
  • OCCITANIE : principalement en Haute-Garonne et dans le Tarn, bureaux à Toulouse.
  • GRAND EST : principalement dans l’Aube, bureaux à Troyes et Chennegy. Fusion par absorption en cours du CIE Othe Armance.
  • AUVERGNE-RHÔNE-ALPES : principalement dans le Rhône et en Savoie, bureaux à Chambéry.
  • NOUVELLE-AQUITAINE : principalement en Gironde et Dordogne, bureaux à Bordeaux.
  • HAUTS-DE-FRANCE : principalement dans le Nord, bureaux à Lille.
  • PAYS DE LA LOIRE : principalement en Loire-Atlantique, bureaux à Nantes. Fusion par absorption de NAPCE en 2022.

En 2024, près de 47 500 personnes ont été accompagnées dans leur engagement citoyen sur 36 bassins de vie dans le cadre de nos actions éducatives. En 2024, le mouvement rassemblait environ 140 adhérent·es et bénévoles, dont une quarantaine de dirigeant·es bénévoles et une soixantaine de salarié·es. L’ensemble des associations e-graine bénéficiaient d’un budget de 3,6 M€.

2- Les associations e-graine

Les associations e-graine portent une dénomination et une organisation régionale. Ce choix a été fait au moment de la création de l’Union des associations e-graine à l’époque de la loi NOTRe. Elles sont administrées par un conseil d’administration bénévole. Elles entretiennent des relations partenariales et de réseaux à l’échelle de la région et agissent plus précisément de manière opérationnelle à une échelle géographique qui se situe entre le bassin de vie et le département. Lorsqu’elles étendent leur périmètre d’action de terrain, elles créent des antennes qui ne possèdent aujourd’hui pas de définition organisationnelle type (découpage de l’Île-de-France en 3 antennes, découpage en 2 départements en Nouvelle-Aquitaine).

Les actions de terrain, “cœur de métier”, sont : la création et l’animation de dispositifs éducatifs, la création d’outils pédagogiques, la création et l’animation de dispositifs de mobilisation et participation citoyenne, la formation bénévole et professionnelle. Elles emploient des chargé·es de projets pédagogiques et animateur·rices et des fonctions encadrantes et support (développement, communication, administratif et finance) dont certaines sont aujourd’hui mutualisées au sein d’un groupement d’employeurs (cf. ci-après).

Elles s’ancrent sur leur territoire en tissant des relations partenariales et financières avec les collectivités territoriales (région, département, EPCI, commune), les services déconcentrés de l’État (DRAJES, DREAL…), des organisations mixtes (RRMA, Syndicats mixtes), les bailleurs sociaux et les organisations de la société civile. Leurs financements proviennent de prestations (sous forme de marchés publics ou de contrats de gré-à-gré), de subventions multiples ou de contributions financières privées (fondations). Les ressources en cotisations et dons sont relativement faibles.

De plus en plus, les associations e-graine sont sollicitées pour faire émerger et animer des coopérations multi-acteurs, accompagner des projets citoyens (ressourceries par exemple…). Les actions sont mises en œuvre par des chargé·es de projets pédagogiques. Si les associations ont connu de tout temps une activité bénévole, celle-ci peine aujourd’hui parfois à trouver sa juste place en articulation avec l’activité salariée, notamment en raison d’une volonté de défendre le métier « d’éducateur·rice à la citoyenneté mondiale » (englobant chargé·es de projets pédagogiques et animateur·rices).

Les associations e-graine sont aujourd’hui de taille très variable : entre 0 et 15 ETP salariés, entre 50k€ et 1,1 M€ de budget annuel en 2024.

Elles adhèrent à l’Union des associations e-graine et possèdent toutes les mêmes droits et devoirs.

3- L’Union des associations e-graine

L’Union des associations e-graine est née en 2016 de la volonté des 4 associations e graine existantes, 10 ans après la création d’e graine.

L’Union e-graine développe les fonctions suivantes :

  • Animation du réseau et de la vie associative
  • Ingénierie structurelle, accompagnement personnalisé et formations aux bénéfices de ses membres
  • Ingénierie pédagogique et pilotage de programmes nationaux
  • Communication, représentation et influence
  • Intermédiation Service Civique
  • Formation externe

Les principales phases de développement de l’Union e-graine peuvent se résumer comme suit :

SEMIS, 2015 : conduite d’un diagnostic national sur les organisations du mouvement e-graine (4 associations e-graine, e-graine d’images (Faireprod aujourd’hui), SCI Maison du Bailly pour l’achat du tiers-lieu La Maison des Alternatives)).

GERMINATION, DE 2016 À MI-2018 : définition des premiers métiers de l’Union, accompagnement dans le cadre du programme P’INS, co-porté par la fondation MACIF et l’Avise, afin de structurer le changement d’échelle du mouvement e-graine par l’essaimage territorial de son modèle dans les différentes régions, élaboration d’une stratégie 2015-2020, obtention des premiers fonds.

FLORAISON, DE MI-2018 A 2022 : approfondissement des différents métiers de l’Union par l’obtention de premier fonds structurants : Fonds Social Européen et Agence Française de Développement (AFD), création de 4 associations e-graine (dont une est sortie du réseau depuis), lancement du premier programme pédagogique national d’éducation aux migrations « Un Univers Citoyen », développement de l’organisme de formation et incubation de l’organisme de formation coopération Savoir Devenir, diversification des financements, émergence d’un second programme national.

Entre 2018 et 2020, le mouvement e-graine s’est fortement structuré et a adopté plusieurs documents cadres renforçant son unité dont un règlement associatif et deux documents de référence définissant une association e-graine : « Qu’est-ce qu’une e-graine ? » et « Les stades de développement (d’une association e-graine) ». Cette structuration a notamment été permis grâce à l’accompagnement du programme P’INS (Avise et Fondation MACIF) et le soutien financier du Fonds Social Européen et de l’Agence française de développement (projet ECSI/SMA dont la 3ème phase a été validé pour la période 2025-2027).

Cette phase s’est conclu par la mise à jour du projet associatif « accompagner l’engagement citoyen » et la définition d’une stratégie à 5 ans sur la période 2022-2026 pour l’Union des associations e-graine – travaux menés grâce à un premier soutien FRIO – ainsi que par l’obtention du label IDEAS. Ce projet associatif a permis de fédérer l’ensemble des parties prenantes autour d’une vision renforcée et d’affirmer certains leviers d’action d’e-graine complémentaire de son cœur de métier d’éduquer à la citoyenneté mondiale : tisser des liens pour créer des coopérations et nourrir les politiques publiques.

CHANGEMENT D’ÉCHELLE, À PARTIR DE 2023 : développement des activités de représentation et plaidoyer, renforcement des présences dans les espaces de dialogue de la politique publique, ouverture à des partenariats stratégiques au niveau européen dans le cadre du programme « Un Univers Citoyen », co-création de l’association Watt Watchers, porteuse d’un programme CEE (part e-graine = 2,7 M€) et émergence d’un troisième programme national sur la transition écologique juste. Entre 2022 et 2024, un second projet avait pour objectif de réfléchir à la gouvernance du mouvement e-graine a un niveau « meta » (= incluant les organisations spécialisées) conduisant à une réorganisation juridique et statutaire du mouvement ayant pour objet de répondre aux 4 objectifs suivants :

– Mutualiser davantage de moyens au sein du mouvement
– Mobiliser d’autres parties prenantes internes et/ou externes
Passer d’une vision à une stratégie « mouvement »
Améliorer la visibilité, le pilotage et le fonctionnement interne « à périmètre constant »

Ainsi, trois nouvelles structures juridiques ont été créée pour répondre à de nouveaux besoins (un fonds de dotation ayant pour objectif premier de sécuriser le patrimoine matériel et immatériel d’e-graine, un groupement d’employeurs pour mutualiser des postes entre organisations et une société détenue par le fonds de dotation permettant de gérer de nouvelles activités fiscalisées telles que des prestations de conseil) et les organes de gouvernance de l’Union ont été revus (renforcement de l’assemblée associative rassemblant l’ensemble des adhérent·es des associations e-graine, fusion du conseil d’administration et de l’assemblée générale et affectation de siège(s) par association en fonction de leur stade de développement, création d’un bureau exécutif et rémunération de la présidence, création d’un conseil d’orientation). Des travaux de clarification des partenariats stratégiques avec les organisations spécialisées ont été entrepris début 2025 et depuis 3 ans, e-graine investi dans un système d’information ayant pour objectif d’améliorer le pilotage.

Gouvernance du mouvement associatif e-graine :

Cycle de l'engagement citoyen

Mission de consultance

1- Contexte de la demande

La période d’un an de juin 2024 à juin 2025 avait pour objet de conduire les changements imaginés dans le nouveau modèle de gouvernance, d’expérimenter cette nouvelle organisation et de mettre en cohérence la gouvernance des associations locales avec les statuts nationaux tout en imaginant dupliquer le modèle de bureau exécutif dans les associations les plus développées. Ce dernier point concernant la gouvernance des associations locales s’est confronté à de nouveaux défis qui conduisent aujourd’hui les associations e-graine à repenser leur organisation pour continuer à développer leur impact :

Les tendances politiques et les restrictions budgétaires : le contexte politico-budgétaire actuel force les associations à une grande agilité et les risques d’appauvrissement de l’action associative sont de plus en plus importants. e-graine a observé une baisse significative de son activité (entre 15% et 40% selon les régions) depuis la dissolution de l’assemblée nationale sur certains territoires.

La transformation des modèles socio-économique du monde associatif et sa technicisation :

  • les associations sont traversées d’enjeux de plus en plus complexes dans leur gestion (financements entraînant un fort renforcement des procédures internes tels que les marchés publics ou les fonds européens, développement de la fonction employeur…) qui accaparent l’énergie d’administrateur·rices (ayant par ailleurs peu de temps pour se former) et les détournent d’enjeux politiques et partenariaux cruciaux.
  • des risques fiscaux qui pèsent sur les activités mises en œuvre par les associations e-graine de part la nature des activités ou la nature contractuelle des prestations (marchés publics, programme éligible aux certificats d’économie d’énergie).

Les attentes concernant les projets d’e-graine se complexifient appelant à une définition plus fine des métiers mis en œuvre :

  • de dimensions politiques plus ou moins complexes (de la sensibilisation d’une classe d’élèves à l’accompagnement de la participation citoyenne à l’échelle d’un quartier) ;
  • intégrant ou non une dimension de coopération multi-acteurs ;
  • entre innovation sociale (tels que l’éducation aux migrations ou l’éducation aux masculinités) et « massification » des opérations de sensibilisation (sur des sujets ancrés dans des politiques publiques tels que la prévention des déchets ou la sobriété énergétique) ;
  • face à une concurrence nouvelle d’entreprises privées sur des marchés historiquement mis en œuvre par des associations ;
  • nécessitant une adaptation de la culture de travail par rapport au projet original.

Les difficultés des associations locales face au renouvellement des directions : trois associations e-graine ont changé de coordinateur·rice / directeur·rice en 2024. Le renouvellement de ces postes, couplé à une transformation de la conjoncture externe, a entraîné des difficultés financières importantes sur ces trois structures appelant à un investissement renforcé de l’Union e-graine (qui a intégré la gouvernance de deux associations locales : e-graine Île-de-France et e-graine Pays de la Loire). Deux de ces trois directions ont depuis quitté leur fonction et l’Union e-graine adopte un rôle de pilotage opérationnel pour “venir au secours” de ces associations formalisé par un mandat de gestion temporaire.

L’accompagnement a toujours fait partie des missions de l’Union e-graine. Les associations locales sollicitent parfois en complément les Dispositifs Locaux d’Accompagnement (DLA) pour croiser les regards sur leurs problématiques. Si l’accompagnement consistait jusqu’à il y a peu à de l’outillage et du conseil, les attentes des associations locales changent (sollicitant parfois de l’ingérence et du contrôle) et elles sont de plus en plus en recherche d’expertise (qu’elles peuvent en partie trouver en mutualisant des postes au sein du groupement d’employeurs).

Par ailleurs, le mouvement e-graine a atteint une taille suffisamment importante (savoir-faire, présence territoriale, budget…) pour piloter des projets d’ampleur à l’échelle territoriale et nationale (le programme Watt Watchers cité précédemment) en étant une illustration) et siéger dans divers espaces d’influence. Cependant, cette force paraît parfois insuffisante au regard des enjeux rencontrés (politique, stratégique et opérationnel) et e-graine souhaite interroger à travers ce projet l’élargissement de son réseau à d’autres organisations plus ou moins proches, avec des niveaux d’intégration différenciés.

Conséquence des facteurs évoqués précédemment, les membres de l’Union e-graine ont émis le souhait d’une réflexion sur la centralisation des activités opérationnelles des associations e-graine en réunion d’assemblée générale au mois de mars 2025. S’il est évoqué la volonté de laisser la liberté aux associations de prendre part à cette centralisation (notamment pour celles qui se portent le mieux), l’intégration de l’Union dans les gouvernances locales et la demande de pilotage opérationnel constituent déjà des premières étapes pour les autres.

Ainsi, l’Union des associations e-graine souhaite être accompagnée dans ce projet de réorganisation afin d’acter des choix en matière de centralisation tout en préservant les bénéfices de son ancrage territorial :

  • L’engagement de citoyen·nes des territoires dans son projet politique
  • La mise en réseau avec les autres organisations de la société civile et la participation aux espaces de dialogue de la politique publique localement
  • La détection de signaux faibles, terreau de l’innovation sociale d’e-graine
  • L’obtention de financements aux différents échelons géographiques

L’échelle territoriale de cet ancrage local reste cependant à définir : bassins de vie, pays, département, région ? Cette définition devra entraîner par la suite une réflexion sur la taille critique du réseau pour la bonne mise en œuvre de ses objectifs (professionnalisation des antennes, couverture territoriale cible, représentativité politique).

Dernières missions de consultance sur lesquelles s’appuyer :

  • 2021 : évaluation externe d’un programme transversal de structuration du mouvement e-graine
  • 2021-2022 : mise à jour du projet associatif et élaboration d’une stratégie 2022-2026
  • 2023-2024 : modèle organisationnel, juridique et gouvernance
  • 2024 : évaluation externe d’un programme transversal de structuration du mouvement e-graine
  • été 2025 : travaux préparatoires à la consultance sur les domaines d’activités stratégiques d’e-graine et différents scénarios d’évolution organisationnelle.

2- Objet de la mission

Objectif général : Transformer le mouvement e-graine pour se donner les moyens de poursuivre le développement de l’éducation à la citoyenneté mondiale en France métropolitaine

Objectif spécifique : Repenser les associations locales e-graine en interrogeant leur utilité sociale territoriale et en définissant leurs modèles organisationnels et socio-économiques en conséquence avec une réflexion sur les niveaux d’intégration à l’association nationale (plus ou moins centralisée) et identifier la taille critique du réseau e-graine au regard de ses objectifs politiques, stratégiques et opérationnels.

Résultats attendus :

– R1 : Le document “Qu’est-ce qu’une association e-graine ?” est mis à jour intégrant un affinage et une priorisation des domaines d’activités stratégiques et la définition de l’unité territoriale de référence des différents volets organisationnels d’e-graine : vie associative, opérations, partenariats, influence politique…

– R2 : La modélisation du développement d’une association ou antenne e-graine est enrichie sur le volet des modèles socio-économiques (taille critique des associations ou antennes, identification des points de bascules et scénarios de transitions)

– R3 : Une organisation cible pour le mouvement e-graine à l’horizon 2027 et un découpage en étapes intermédiaires par semestre est prévue pour accompagner la transformation favorisant une gestion des opérations efficiente et efficace

– R4 : L’organisation cible permet de clarifier les rôles et responsabilités – politique, stratégique ou opérationnel – des différentes associations/antennes et parties prenantes (adhérent·es, dirigeant·es bénévoles, bénévoles opérationnels et salarié·es)

En filigrane de ces résultats, une attention forte sera portée à l’embarcation et l’appropriation par toutes et tous et au partage des responsabilités.

Activités envisagées :

– Définition d’un référentiel d’utilité sociale territoriale
– Approfondissement des domaines d’activités stratégiques au regard de l’utilité sociale territoriale et de leurs modèles socio-économiques
Scénarisation de l’évolution du mouvement e-graine et de ses domaines d’activités stratégiques
– Projections organisationnelles, budgétaires et RH à 3 ans pour chaque domaine d’activité stratégique
Planification et accompagnement de la transformation
– Mise à jour de documents cadres

3- Durée de la mission et modalités financières

La mission débutera au plus tard mi-novembre 2025 et se terminera au mois de juillet 2026.

Le budget maximum est fixé à 22 500€ (honoraires, déplacements et imprévus inclus). Il est demandé à la·au·x consultant·e(s) de faire dans leur offre une proposition budgétaire détaillée.

L’accompagnement fait l’objet d’un cofinancement du FRIO (Coordination Sud). À ce titre, un bilan tripartite entre l’Union des associations e-graine, la consultance et un·e chargé·e de mission FRIO sera à prévoir à l’issue de la mission.

4- Modalités d’intervention

Parties prenantes :

Chef·fes de projet : Le président et la directrice générale constitueront un binôme de chef·fes de projet afin de conjuguer les perspectives politiques et opérationnelles.

COPIL : un COPIL est mis en place dès le dépôt de la demande de soutien du fonds FRIO. Il est composé de 7 personnes : Le bureau de l’Union = 3 personnes citées précédemment

  • 2 membres de l’Assemblée Générale de l’Union e-graine (dont 1 représentante d’une association sous mandat de gestion de l’Union e-graine)
  • La directrice générale et une directrice de pôle de l’Union e-graine
  • Un directeur d’une association régionale (en « bonne santé »)

Le COPIL sera présent à tous les moments clés de validation des étapes intermédiaires avec le·la consultant·e et au cours de réunion de d’Assemblée Générale.

Les autres parties prenantes sollicitées dans le cadre de la réorganisation seront (total = 40 personnes) :

Du côté de l’Union des associations e-graine : environ 20 personnes

  • Les membres de l’assemblée générale de l’Union = 9 personnes – une à deux personnes (selon la taille des associations) de chaque association locale
  • Le bureau exécutif de l’Union = 3 personnes : président, trésorier et secrétaire
  • La direction de l’Union = 3 personnes : directrice générale, directrice du pôle Territoires, Organisations et Personnes, directrice des programmes nationaux
  • En fonction des besoins les responsables intermédiaires de l’Union des associations e-graine = 5 personnes : 2 responsables de programmes nationaux, 1 responsable communication, mobilisation citoyenne et influence, 1 responsable de la qualité pédagogique, 1 responsable administratif et financier

Du côté des associations locales : environ 40 personnes

  • Les conseils d’administration des associations locales = 25 personnes dont les 9 membres de l’AG de l’Union cités précédemment
  • Les directeur·rices ou coordinateur·rices d’associations = 4 personnes
  • En fonction des besoins, les responsables d’antennes ou responsables de pôle des associations locales sans direction = 5 personnes
  • Pour bien comprendre les métiers de terrain mis en œuvre par e-graine, il nous semble important d’inclure dans le processus 3 à 4 chargé·es de projets pédagogiques (ainsi qu’une personne en charge de la coordination de marchés publics et une chargé·e de l’animation des bénévoles)

Des recrutements sont envisagés à partir du 1er janvier 2026 pour soutenir les travaux en interne, notamment sur un poste de responsable du développement territorial.

Calendrier :

La consultance devra intégrer dans son calendrier :

  • les réunions d’assemblée générale de l’Union des associations e-graine qui se tiennent en présentiel de manière trimestrielle le temps d’un week-end : décembre, mars, juin, septembre
  • les séminaires de coordination nationale (incluant les directeur·rices et coordinateur·rices des associations locales et une partie de l’équipe de l’Union e-graine) qui se tiennent en présentiel de manière trimestrielle sur 2 à 3 jours : janvier, avril, juillet, septembre
  • l’événement phare du mouvement e-graine, « Le Germoir », qui réunit l’ensemble des permanent·es et des administrateur·rices et se tiendra le 31 janvier et 1er février 2026 (marquant le lancement du projet associatif mis à jour) et potentiellement de nouveau durant l’été 2026 (pour renforcer l’appropriation des changements choisis).

Méthodes envisagées :

  • Revue documentaire ;
  • Visites de terrain dans deux associations locales : entretiens individuels et collectifs (avec l’équipe et/ou le conseil d’administration) ;
  • Ateliers de travail avec les chef·fes de projet ;
  • Focus group ou ateliers de travail avec les membres de l’assemblée générale et les directeur·rices / coordinateur·rices des associations locales ;
  • Possibilité d’animer grands ateliers de réflexion (Germoir janvier 2026) ou de restitution (Germoir juillet 2026) : environ 100 personnes.

5- Livrables attendus

  • Stratégie de transformation d’e-graine (déclinée pour la communication interne et externe)
  • Documents cadres mis à jour
  • Compte rendu intermédiaire et final de la mission

6- Calendrier de réalisation de l’action

Le calendrier ci-dessous est donné à titre d’exemple mais devra être adapté au regard des activités finalement proposées :

Cycle de l'engagement citoyen

(3) : Prochain séminaire de coordination nationale : 2 au 4 décembre 2025 / Prochaine Assemblée Générale : 13 et 14 décembre
(4) : Germoir : 31 janvier et 1er février 2026

Consultance souhaitée

1- Compétences techniques & posture d’accompagnement

Le mouvement e-graine cultive une approche participative. Il est recherché de la part des consultant·es d’être à l’aise avec la facilitation de groupe mais aussi de pouvoir enrichir les discussions d’exemples d’autres organisations pour ouvrir les réflexions vers d’autres domaines de possibles.

Le COPIL souhaite s’entourer d’un groupement de consultant·es composé :

  • d’une ou deux personnes possédant une expertise stratégique et organisationnelle solide (conduite d’études de marchés, définition de domaines d’activités stratégiques et modèle socio-économique) dans le domaine de l’ESS et si possible plus particulièrement dans le domaine de l’éducation populaire et de l’ECSI ;
  • ayant de l’expérience dans l’accompagnement à la transformation des organisations et dans la facilitation de groupes dans des périodes de bouleversements et pouvant adopter une posture de manager de transition, partie concernée des changements ;
  • d’une personne possédant une expertise juridique en droit des associations et des sociétés de manière générale.

2- Expériences

Il est attendu de la consultance de présenter dans sa proposition des missions similaires conduites par le passé en explicitant les méthodes employées et les apprentissages vécus et éventuels écueils à éviter.

MODALITÉS DE REMISE DES PROPOSITIONS

La proposition doit comporter :

  • Proposition technique et financière incluant :
    o Des références de travaux inspirants (personnels ou sources d’inspiration) pour la consultance dans son domaine d’activité ;
    o Des exemples de consultances similaires précédentes menées mettant en avant les apprentissages tirés de ces expériences ;
  • Profil de la consultance incluant CV et références,
  • Tout autre élément jugé utile.

Ces documents sont à transmettre par courrier électronique au plus tard pour le 9 novembre à minuit (heure française) à l’attention de Annaïk LE NET (Directrice générale de l’Union des associations e-graine) : annaik.lenet@e-graine.org

Un entretien complémentaire pourra être proposé la semaine du 10 novembre 2025.

La prise de décision relative à la sélection du prestataire sera communiquée dans un délai maximum de dix jours suivant la date de limite de dépôt des dossiers.

L’évaluation des réponses permettant de sélectionner le prestataire habilité à réaliser la prestation tiendra compte de son expérience et des critères techniques et financiers suivants :

  • Adéquation de la prestation proposée par rapport à la demande,
  • Pertinence de la méthodologie proposée,
  • Expérience de ce type de consultance,
  • Coût et durée détaillée de la prestation au regard des objectifs définis.

Les documents incomplets ou non conformes ne pourront être examinés.

Articles récents