Pourquoi nos éducateurs posent-ils la question du bien-être ? En quoi cela peut-il permettre d’accompagner un plan développement durable dans un collège ?
Nous accompagnons régulièrement les dynamiques de transition vers un développement durable (agenda 21) à l’échelle d’une ville, d’un quartier ou même d’une structure.
Lors des premiers ateliers avec le collège Jean Cocteau à Lège, les élèves (éco-délégués) ont été surpris de la priorité que nous donnions aux questions de vision globale du développement durable, de solidarité et d’écoute des autres.
« On n’a pas fait d’actions pour la planète… » dira l’un d’eux.
Le bien-être : un indicateur de réussite ?
Les indicateurs du progrès basés sur la croissance de la production de biens et de services atteignent leurs limites. Il est intéressant d’imaginer le progrès comme une notion plus complexe, celle-ci prenant en compte la préservation des ressources ou l’épanouissement humain d’un point de vue immatériel.
Utiliser alors le bien-être humain actuel et futur comme indicateur de progrès ou de développement durable semble plus conforme à nos attentes.
C’est ainsi que les collégiens, dans les starting blocks pour se lancer dans les actions concrètes, déjà restés pantois lors des premières séances, vont continuer sur de nouvelles questions : qu’est-ce que serait le bien-être ou le mal-être pour vous ?
La co-responsabilité comme moyen de réussite
L’objectif de ces questions est simple : souligner que n’avons pas tous les mêmes critères de bien-être, ni les mêmes priorités ! Cela fait rapidement tomber à l’eau les idées d’actions apparues spontanément.
En nous appuyant sur les principes de la démarche SPIRAL, nous souhaitons faire comprendre aux élèves que pour avoir un plan d’action pertinent et efficace, ce dernier doit être partagé par tous les acteurs du collège (élèves, parents, enseignants, cuisiniers…).
Le développement durable ne peut alors plus être une démarche purement écologique, mais un acte de solidarité entre les individus.
Pour que chacun porte la co-responsabilité de ce plan, chacun doit exprimer ce qui est prioritaire pour son bien-être et voir comment le projet va y répondre.
Nos collégiens n’en sont qu’au début et nous vous présenterons vers quels projets les emmène cette démarche.
En attendant, découvrez une vidéo du réseau « together » sur ceux ayant vu le jour, à l’échelle de quartiers ou de villes, grâce à la méthode SPIRAL.