Ados et adultes pour construire la cité de demain

Ados et adultes pour construire la cité de demain

Comment construire la cité de demain en prenant en compte les avis de chacun ?
Quel espace proposer pour offrir des échanges cohérents et constructifs ?

Une concertation pour l’avenir

Stéphane* est lycéen à Chambéry. Habituellement, il passe son vendredi en cours. Mais ce jour-là, il sort juste de l’événement réalisé à l’occasion des 20 ans de la politique jeunesse du département.
Sur son chemin, il passe devant des dizaines d’affiches proposant des visions de la cité idéale :

« Plus de sensibilisation et de prévention sur les dangers du numérique », « le règlement des conflits avant de passer par la justice », « une intégration des enfants handicapés avec les autres », « favoriser l’apprentissage de la langue des signes »…

Ceci n’est qu’un minuscule extrait des centaines de propositions recueillies durant l’après-midi.

Stéphane fait partie des 200 jeunes qui ont été conviés pour imaginer la cité de demain. On ne lui a pas simplement demandé d’exprimer ses idées, on l’a également invité à participer à la construction d’une vision collective de ce que devrait être l’avenir.

Lui et tous les autres jeunes ont été répartis sur près de 40 tables aux côtés de 100 coordinateurs jeunesse et 100 élus. Un enjeu de taille pour notre équipe pédagogique qui a préparé et encadré l’animation de la concertation.

Donner la parole à chacun

La difficulté dans ce genre d’animation est de permettre à chacun de s’exprimer. C’est d’autant plus le cas quand le public mélange des personnes publiques, habituées à la prise de parole, et des adolescents de tous les profils (dont certains étaient malentendants).

Il faut aussi veiller au respect de l’avis de chacun et à la bienveillance pour que la démarche soit constructive. En effet, pour réfléchir à la politique à mener pour créer la ville idéale de demain, il faut faire preuve d’ouverture et ne pas rester braqué sur ses idées.
Il faut comprendre les enjeux et les positions de chacun, cultiver une écoute active et une empathie qui permettent de croiser les points communs et les divergences.

Une méthode participative

Au son du jingle, un premier jeu de rencontre, pour mieux connaître qui est à sa table, est lancé.

Puis au nouveau jingle, le travail commence vraiment !
Stéphane, pas forcément très à l’aise pour prendre la parole, a pu profiter d’un déroulé efficace. Inspiré par l’animation « Le parlement libre des jeunes », l’après-midi s’est construite en plusieurs temps bien cadrés par les animateurs présents sur les tables.

Après avoir découvert les règles de conduite, Stéphane et les autres adolescents présents à la table ont été invités à exprimer leurs rêves et leurs colères. Étonnamment les colères concernaient avant tout des injustices subies par d’autres,alors que les rêves étaient plus personnels.
Souvent étonnés par les rêves et colères exprimés, les adultes étaient ensuite intégré à la réflexion pour définir les grands enjeux pour la jeunesse.

Est alors venu le moment de réfléchir ensemble sur les liens possibles qui existent entre rêves, colères et enjeux. Charge à l’animateur de veiller à ce que chacun ait la parole.
Même si tout n’était pas simple, les membres de la table ont pu échanger et se mettre d’accord sur leurs propositions pour la cité idéale de demain.

Une cité solidaire et responsable !

Merci aux animateurs des partenaires du département de Savoie, ainsi qu’au département pour avoir permis la mise en place de ce projet.
*prénom modifié pour l’article

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