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Cultivons l’envie d’agir pour la biodiversité

2 Mai 2023

Un projet soutenu par l’Office Français de la Biodiversité

La publication en janvier dernier du 6e rapport du GIEC – qui constitue la base scientifique de la prochaine COP28 – et les récents troubles climatiques (incendies et sécheresses) qui ont ravagé de multiples territoires en France renforcent l’urgence de démocratiser la compréhension des enjeux de la préservation du Vivant.

le projet national “Cultivons l’envie d’agir pour la biodiversité”

Mobilisé sur ces enjeux, le mouvement e-graine a conçu le projet national “Cultivons l’envie d’agir pour la biodiversité” ayant pour objectif de sensibiliser les publics “empêchés” à la sauvegarde de la biodiversité. Soutenu par l’Office Français de la Biodiversité (OFB), ce projet se décline, depuis décembre 2021 en 8 expérimentations distinctes conduites dans 8 territoires français.

Encore en cours de déploiement, ce projet a néanmoins déjà permis de sensibiliser près de 1400 citoyens aux enjeux de préservation de la biodiversité urbaine.

Accompagnement des jeunes des quartiers prioritaires

Ainsi, “Cultivons l’envie d’agir pour la biodiversité” accompagne les jeunes des quartiers prioritaires à se saisir des enjeux environnementaux et à construire ensemble des espaces de protection de la biodiversité urbaine.
Zoom sur le projet “ Quartier libre” mis en œuvre au quartier de la Reynerie à Toulouse.
Réunissant les équipes d’e-graine, du Club de Prévention du Mirail, du Centre Social de la Reynerie et de l’atelier de menuiserie du Tiers lieu les Imaginations Fertiles pendant 2 mois, ce projet s’est donné l’ambition de donner “carte blanche” à un petit groupe de jeunes du quartier pour qu’ils s’emparent de la sauvegarde de la biodiversité.

 La naissance du projet

Ils ont ainsi d’abord été accompagnés pour élaborer un état des lieux des besoins avant de faire émerger une idée de projet concret leur permettant de s’imposer en acteurs de la transition. Forts d’idées, de discussions et d’envies, ils ont imaginé puis construit à l’appui des ateliers menés par e-graine et du chantier avec l’Atelier Bois Associatif AMAE et l’atelier de menuiserie du Tiers Lieu Les Imaginations Fertiles une “éco-papothèque”: un lieu de rencontres et d’échanges de bonnes pratiques de transition écologique.

Une éco-papothèque

Cette éco-papothèque est désormais un lieu investi par les habitants qui viennent se réunir, savourer les tisanes cultivées au sein du jardin partagé du quartier et profiter des animations organisées par le centre social.

Un projet qui a reçu un accueil enthousiaste des habitants et des jeunes qui y ont conjugué l’acquisition de compétences thématiques (biodiversité, menuiserie, aménagement du territoire, etc.) avec l’acquisition de compétences douces, les compétences psycho-sociales, telles que : l’autonomie, l’auto-motivation, la gestion du temps et la productivité ou la confiance en soi.

 La vie du projet … !

La biodiversité n’est pas la seule à être vivante … les projets aussi !
Ainsi, tandis que la première phase est clôturée, de nouvelles perspectives d’évolutions ont émergé ! Les équipes sont désormais en réflexion pour s’associer avec le jardin botanique, espace de ressources scientifiques de premier ordre pour la connaissance de la biodiversité végétale, afin de diversifier les essences de plantes du jardin partagé et les enrichir de variétés anciennes.
En parallèle, une équipe de jeunes Volontaires d’Unis-cités devrait bientôt proposer, en partenariat avec le Centre Social de la Reynerie, des activités d’animation de l’éco-papothèque. En plus de dynamiser le projet et le quartier, l’engagement citoyen de cette équipe de jeunes ouvrira un espace de mixité sociale et contribuera à lutter contre la ségrégation résidentielle. Si ces perspectives se concrétisent, il est à prévoir que la tisanerie du quartier de la Reynerie deviendra un espace atypique!

Essaimage dans d’autres quartiers

Plus globalement, le concept “Quartier libre” sera reconduit dans d’autres quartiers pour renforcer le pouvoir d’agir des jeunesses en faveur de la préservation de la biodiversité urbaine.

Enfin, en complément de l’ensemble des expérimentations menées par les équipes du mouvement e-graine, nous venons d’ouvrir un chantier de capitalisation interne de façon à objectiver nos bonnes pratiques et préciser nos facteurs complémentaires et différenciants des acteurs historiques de l’éducation à l’environnement.

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